Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Arthur Delaporte, député PS du Calvados, "appelle le président de la République à rétablir le dialogue en suspendant [la] réforme"
Dimanche 19 mai, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est félicité d’une opération de dégagement d’un axe routier par les forces de l’ordre en Nouvelle-Calédonie. "On est sur une opération de harcèlement. On va recommencer jusqu’à ce que ces barrages ne soient plus sur l’axe", détaille Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.
Le GIGN intervient également "en complémentarité" des policiers et gendarmes sur place. Interrogée sur la constitution de milices armées, Marie-Laure Pezant indique que la police "cible les personnes qui commettent des crimes ou des délits. (…) On ne conseille pas de se constituer en milices", car cela peut "mettre en danger" et "attiser les violences".
"Il faut créer des modalités de consensus"
Également présent sur le plateau, Arthur Delaporte, député PS du Calvados, estime que la réforme du corps électoral n’était "pas justifiée". "Si on veut créer un avenir ensemble, il faut créer des modalités de consensus. Et il faut laisser une porte ouverte à l’autodétermination pour un territoire qui a été une colonie française de peuplement", explique l’élu. "J'appelle le président de la République à rétablir le dialogue en suspendant cette réforme", poursuit-il.
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