Plusieurs banques mondiales sont mises en cause pour avoir créé des sociétés offshore, dont la Societé générale. France 3 fait le point.
Des noms de personnalités publiques, mais aussi des banques comme la Societé générale sont cités dans le scandale des "Panama Papers". Le journaliste de France 3, David Boéri fait le point depuis Bercy, le ministère des Finances a convoqué la direction de la société générale. "L'entrevue aura lieu ce soir, au ministère, mais pour l'instant le cabinet de Michel Sapin ne fait aucun commentaire", note le journaliste.
Convaincre de sa bonne foi
La Société Générale fait partie des trois banques les plus actives au Panama."979 sociétés offshore y ont été immatriculées. La banque a déjà répondu qu'elle a officiellement fermé sa filiale au Panama depuis cinq ans, mais ces sociétés peuvent toujours être montées à partir d'autres pays, notamment le Luxembourg. Par communiqué, la Societé générale affirme ce soir que quelques dizaines de ces entités pour ses clients sont encore actives et quelles sont gérés de façon je cite 'totalement transparentes'. En clair, la banque connait l'identité de ces clients et tient ses renseignements à la disposition des autorités judiciaires et fiscales. Après toutes ces révélations, le ministre des Finances veut donc en savoir plus. Les dirigeants de la banque devront le convaincre de la légalité de ces montages ainsi que de sa coopération pour d'éventuelles enquêtes fiscales", détaille aussi David Boéri.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.