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Pour Mélenchon, Aubry "a nui à l'unité de la gauche"

Le candidat du Front de gauche accuse la première secrétaire du PS d'être responsable de l'échec de l'accord PS-EELV-Front de gauche, dans un entretien à Nord Eclair.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Parti de gauche aux législatives à Hénin-Beaumont, en meeting à Strasbourg le 22 mai 2012. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Il ne digère pas l'échec de l'accord pour les législatives. Jean-Luc Mélenchon estime dans un entretien à Nord Eclair samedi 26 mai, que Martine Aubry, la première secrétaire du PS, "a nui à l'unité de la gauche" lors des négociations qui n'ont pas abouti. Lors des discussions PS-EELV-FG, le 18 mai, "ils ont cherché à nous diviser, ont dit qu'on était 'trop gourmands' parce qu'on refusait d'enlever nos candidats pour faire élire des socialistes", affirme l'ex-PS.

Pour le coprésident du Parti de Gauche, "ce genre d'accord à sens unique n'est pas acceptable. Mme Aubry a nui à l'unité de la gauche, elle veut l'ancien monde: une becquée pour les communistes, une pincée pour les écolos, les radicaux et on se tait", mais "ce temps-là est terminé". De plus, "là où la gauche risque l'élimination au second tour, le Parti de Gauche a retiré ses candidats sans contrepartie. Qui est le plus gourmand ?", interroge le candidat Front de gauche.

"La gauche va gagner, mais quelle gauche ?"

 Selon lui, l'absence de Martine Aubry du gouvernement "est une faille dans le dispositif politique". Alors, "elle met les bouchées doubles à certains égards, avec des provocations d'appareils: les derniers parachutages pour ses partisans, la négociation avec nous qui est une honte". Toujours virulent, il est certain que "la gauche va gagner, mais quelle gauche? L'hégémonique PS ou une gauche plus diverse? Nous disons aux gens: 'Choisissez la gauche dont vous avez envie, pas la gauche par défaut ou parce que vous avez peur'".

Sur son compte Twitter, le numéro 2 du PS Harlem Désir lui a répondu en évoquant la rivalité entre François Fillon et Jean-François Copé, qui se battent pour la tête de l'UMP : 

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