Rentrée 2016 : les secrets de la conception des agendas
Agenda ou cahier de textes ? Bien souvent les parents laissent libre choix à leurs enfants. Les marques le savent et font tout pour plaire à leurs jeunes consommateurs. Comment sont conçus ces agendas ? Quo Vadis a ouvert ses portes à franceinfo.
La cible des marques ? Yanis et ses congénères. L'an dernier Quo Vadis a fait appel à ce jeune élève de CM2 pour tester sa toute dernière création, "Mon agenda malin". Un grand cahier qui permet en un seul coup d’œil d'avoir une vue d'ensemble sur tous les devoirs de la semaine. Yanis est devenu incollable sur le sujet.
Au début de l'année, ils nous ont donné un agenda pour le tester. Comme il était grand, je n'ai pas trouvé ça très pratique. Et après j'ai trouvé que c'était bien parce qu'à l'intérieur, il y a plein de choses pour se repérer, plus de place pour écrire (…) J'ai trouvé que la couverture était à améliorer.
Plus de 1 500 élèves ont été mis à contribution pour tester l'agenda, mais aussi des parents et des enseignants. Il a fallu trois ans de recherches pour peaufiner l'invention, qui est en rayon cette année.
Pour le leader français de l'agenda - neuf millions d'agendas vendus chaque année, dont un tiers pour les scolaires, il est interdit de se tromper comme l'affirme Anne Marche, directrice marketing chez Quo Vadis.
"On ne peut plus du tout travailler sans le consommateur. On s'intéresse énormément au look du produit, à la couverture parce que les ados sont très sensibles au marques." Anne Marche explique qu'un prototype de l'agenda "malin" a d'abord été testé auprès d'élèves d'une école de Puteaux. "On nous a dit par exemple que la première maquette était composée d'un grand nombre de matières donc la grille était assez complexe. L'un des grands changements, c'est donc la simplification de la grille de la semaine pour que la prise en main du produit soit la plus simple possible.", a détaillé la directrice marketing de Quo Vadis.
Cet agenda a gagné le label "approuvé par les familles" mais le Graal qu'il faut décrocher, c'est l'inscription sur la listes de fournitures scolaires. Et pour cela, il reste à convaincre les enseignants.
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