Rentrée : les conducteurs de bus scolaire se font rares

À quelques jours de la rentrée dans l’Aube, Nadine vérifie que son véhicule est prêt. L'avantage dans sa société est qu’elle dispose d’un contrat à temps complet qui lui permet d’alterner le tourisme et le scolaire. “Quand je fais une semaine de scolaire, je suis contente, ça repose car je fais les deux”, avance la conductrice. La fragmentation de la journée est un frein au recrutement des conducteurs, tout comme les bas salaires. 

Des formations coûteuses 

Certains font beaucoup d’efforts en prenant en compte les heures d’attente, comme les cars Collard. Depuis une dizaine d’années, sont mises en place des formations coûteuses. Mais souvent, les conducteurs quittent avant la fin de leur formation. Le problème est qu’une fois l’examen passé, le temps d’attente est encore long. “À l’issue des formations, les conducteurs n’ont pas leur permis immédiatement (…) ce qui génère une déperdition des candidats”, explique Benjamin Collard, directeur général des cars Collard.