Rentrée scolaire 2022 : la France confrontée à une pénurie de chauffeurs de bus
La rentrée scolaire approche, et depuis plusieurs semaines, les organisations patronales des transports scolaires s'inquiètent de la pénurie de chauffeurs. Elles tentent de trouver des solutions.
À Jarville (Meurthe-et-Moselle), Benoit Carlo passe l'épreuve pratique dans la circulation pour obtenir son permis D. Le candidat en reconversion termine une formation de trois mois pour devenir chauffeur de bus. "J'étais intéressé par le métier de conducteur de bus, notamment pour la relation avec la clientèle", explique Benoit Carlo. La profession peine à recruter. Des milliers de postes sont vacants dans toute la France, notamment dans le transport scolaire.
Il manquerait encore près de 4 000 chauffeurs de bus
Pour Jérôme Balthazar-Rolo, conducteur chez Kéolis Autocars Planche, les conditions de travail expliquent cette pénurie : "À mon avis, c'est ce qui bloque : ne pas avoir un temps complet, ne pas avoir un gros salaire." En effet, les chauffeurs de bus scolaires sont généralement employés à temps partiel, avec une journée coupée en deux pour amener les enfants le matin, et les chercher le soir. Le salaire moyen, de 600 à 800 euros par mois, n'attire pas les candidats. Il manquerait encore, selon le ministre délégué aux Transports, près de 4 000 chauffeurs de bus.
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