Travail : les syndicats dénoncent le management
Les partenaires sociaux ont entamé jeudi la négociation sur le harcèlement et la violence au travailLes partenaires sociaux ont entamé jeudi la négociation sur le harcèlement et la violence au travail
Les syndicats ont demandé d'emblée que les modes de management et d'organisation du travail soient considérés comme pouvant être responsables de ces mauvaises conditions de travail.
Une nouvelle date de négociation a été fixé le 21 décembre, précédée de deux matinées les 24 et 30 novembre.
Ces dernières seront consacrées à l'écoute d'experts sur le sujet.
La négociation vise à "transposer l'accord européen sur le harcèlement", signé en avril 2007, et à "lui donner sa pleine force en droit français", a expliqué Benoit Roger-Vasselin, porte-parole de la délégation patronale.
Le harcèlement et la violence au travail sont deux risques psychosociaux qui touchent chacun quelque 5% des travailleurs européens, selon une enquête européenne de 2005.
Tous les syndicats ont évoqué, à la sortie de cette première séance, la nécessité d'améliorer l'accord, en intégrant notamment l'idée que le harcèlement et la violence au travail pouvaient aussi découler du management et de l'organisation du travail.
"Si un patron reste passif et inactif face aux conséquences des objectifs qu'il fixe, on peut penser qu'il est complice de violence et de harcèlement", voire commanditaire", a estimé Jean-Louis Malys (CFDT).
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