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Un chef d'entreprise a été mis en examen vendredi dans l'enquête sur les soupçons de proxénétisme dans l'hôtel lillois.

L"homme a été incarcéré en attendant d"être entendu par le juge des libertés et de la détention, mercredi. Il s"agit de la cinquième mise en examen dans cette affaire. Tous sont soupçonnés de « proxénétisme aggravé en bande organisée. »
Article rédigé par France2.fr avec agences
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L'hôtel carlton, en centre-ville de Lille.

L"homme a été incarcéré en attendant d"être entendu par le juge des libertés et de la détention, mercredi. Il s"agit de la cinquième mise en examen dans cette affaire. Tous sont soupçonnés de « proxénétisme aggravé en bande organisée. »

Parmi les autres personnes incriminées : le directeur et le propriétaire du Carlton de Lille, son chargé des relations publiques et un avocat lillois. Au moins quatre ou cinq policiers lillois seraient également concernés, parmi lesquels deux retraités, un ou deux officiers de police et un commissaire en activité, selon une source policière.

Avocat du directeur-manager de l'hôtel, Me Frank Berton a fait part de son "sentiment" selon lequel il y aurait "une tentation de dessaisir" les juges d'instruction lillois et la PJ de Lille. "Il est évident qu'il s'agit d'une pression qui est organisée par ceux qui, à mon avis, dans les jours à venir, auraient (...) à s'expliquer sur leurs liens dans ce dossier", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, évoquant notamment des policiers. Tout en restant très prudent, Me Berton a également évoqué une éventuelle partie fine qui aurait été organisée à Paris par ce "réseau" pour un homme politique.

Autre conséquence de cette affaire de mœurs : les juges d"instruction ont ordonné vendredi la fermeture administrative pour trois mois du Carlton et de deux autres hôtels lillois, qui seraient impliqués dans le dossier. Les mis en examen sont soupçonnés d"avoir proposé les services de prostituées au sein de l"établissement de luxe.

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