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Un numéro vert anti-bizutage chez les pompiers de Paris

Il sera ouvert prochainement pour que les sapeurs-pompiers victimes de violences de la part de leurs collègues puissent dénoncer ces faits, révélés par la plainte pour viol d'un jeune engagé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un camion de pompiers à Paris, le 12 janvier 2011. (LOIC VENANCE / AFP)

L'affaire du viol présumé d'un pompier a relancé le débat sur le bizutage. Le général Gilles Glin, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), a indiqué, jeudi 24 mai, qu'un numéro vert serait ouvert très prochainement pour que les pompiers victimes de bizutage puissent dénoncer ces faits.

"Ces pratiques ne sont pas généralisées" au sein de la Brigade, a relativisé le général Gilles Glin sur RTL. Cependant, le numéro doit permettre à "toute personne qui peut être témoin ou victime d'actes de bizutage" de "me contacter directement", a-t-il poursuivi. Accessible 24/24 heures, il sera mis en place "très rapidement", a ensuite précisé un porte-parole de la Brigade, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu. Les sapeurs-pompiers pouvaient cependant déjà dénoncer ces délits en avertissant leurs supérieurs, des représentants de catégorie élus, des personnels de santé et sociaux (médecins, psychologues, assistantes sociales) ou des aumôniers.

Le scandale a éclaté lorsqu'un jeune engagé a accusé un de ses collègues de l'avoir violé avec une bouteille devant d'autres pompiers, après une séance de bizutage qui aurait mal tourné dans un autocar. Une enquête interne, sur ce qui s'est passé dans le bus et sur le bizutage en général au sein de la Brigade, a été diligentée. Onze soldats du feu ont été mis en examen, dont l'un a été incarcéré.

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