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Une "opération policière d'envergure" a eu lieu mardi dans le cadre de l'enquête Xavier Dupont de Ligonnès

Le procureur de la République à Nantes, Xavier Ronsin, a indiqué qu'une "centaine de policiers ont procédé simultanément à une quinzaine de perquisitions sur toute la France parmi les proches parents ou les amis" de Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné de l'assassinat de sa famille et qui n'a plus donné signe de vie depuis le 15 avril dernier.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Xavier Dupont de Ligonnes. (AFP)

Le procureur de la République à Nantes, Xavier Ronsin, a indiqué qu'une "centaine de policiers ont procédé simultanément à une quinzaine de perquisitions sur toute la France parmi les proches parents ou les amis" de Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné de l'assassinat de sa famille et qui n'a plus donné signe de vie depuis le 15 avril dernier.

Les policiers ont procédé à 25 auditions libres "faites en dehors de tout régime de garde à vue" et "saisi ou copié du matériel notamment informatique ou téléphonique qui sera exploité ultérieurement", selon cette source.

Ces opérations "n'ont pas permis de découvrir Xavier Dupont de Ligonnès ni une quelconque preuve qu'il aurait été vivant postérieurement au 15 avril", a affirmé Xavier Ronsin.

L'opération, qui a débuté mardi matin pour s'achever en fin d'après-midi, "s'inscrit dans un cadre programmé" et fait partie "d'un travail systématique de recoupements de toutes les informations pour déterminer si par hasard il ne serait pas vivant ou en contact" avec des proches.

M. de Ligonnès, dont la trace se perd le 15 avril à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, est recherché dans le cadre de l'assassinat de sa femme Agnès et de ses quatre enfants de 13 à 20 ans, retrouvés morts le 21 avril sous la terrasse de la maison familiale à Nantes. Les autopsies ont révélé qu'ils avaient tous été tués de plusieurs balles de 22 long-rifle. Les analyses toxicologiques avaient ensuite montré que les quatre enfants avaient été drogués avant d'être assassinés.

En proie à des problèmes d'argent, Xavier Dupont de Ligonnès avait acheté un silencieux et des munitions qui semblent avoir servi au crime. Il s'était inscrit à un club de tir peu avant le mort de son épouse et de ses quatre enfants. Il mentait sur ses activités professionnelles, se disait ruiné et envisageait de supprimer sa famille plus d'un an avant les faits, dans un courriel adressé en janvier 2010 à sa maîtresse, retrouvé par la police.

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