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Une quinzaine de jupes de stars ont été vendues aux enchères à Paris pour financer l'aide aux femmes battues.

L'initiative de cette vente avait été prise par l'association Ni putes ni soumises, née en 2003 en réaction contre la violence subie par les jeunes filles dans certaines cités de banlieue.Y ont participé des femmes connues des milieux du cinéma, de la presse, de la mode et de la chanson.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Sihem Habchi, la présidente de "Ni putes ni soumises" le 10 juillet 2009 à Oullins dans la banlieue de Lyon (AFP - PHILIPPE MERLE)

L'initiative de cette vente avait été prise par l'association Ni putes ni soumises, née en 2003 en réaction contre la violence subie par les jeunes filles dans certaines cités de banlieue.

Y ont participé des femmes connues des milieux du cinéma, de la presse, de la mode et de la chanson.

Les jupes étaient mises aux enchères à 500 euros mais ont rarement dépassé les 1000 euros. A l'exception d'une jupe "bleu écolier" de chez Prada portée par l'actrice Sophie Marceau qui a été adjugée 1500 euros. Sont notamment parties à 1000 euros une jupe noire fendue de l'actrice Isabelle Adjani, marraine de l'opération, une jupe "printanière" mi-longue de l'actrice Carole Bouquet, ou encore une jupe gris-perle de la journaliste Claire Chazal. Curieusement, les acheteurs étaient essentiellement des hommes.

L'organisation féministe avait choisi de faire de la Journée internationale contre la violence faites aux femmes une "journée de la jupe". La jupe est un vêtement que les femmes, selon Ni putes ni soumises, en particulier dans les cités mais aussi dans d'autres milieux, n'osent parfois pas porter de crainte de s'attirer des réflexions, voire susciter des agressions.

La vente a été introduite dans le très branché palais de Tokyo par la présidente de l'association, Sihem Habchi. Prônant "un nouveau combat féministe, un féminisme populaire", elle a estimé qu'aujourd'hui, "il ne faut pas libérer les femmes mais libérer l'homme de sa violence intrinsèque, réfléchir comment nous pouvons le sortir de ce carcan".

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