: Vidéo Une opératrice du Samu et le CHU d'Angers, responsables d'homicide involontaire ?
L'hôpital d'Angers et une permanencière du Samu sont jugés ce lundi 19 janvier, six ans après la mort d'une femme de 27 ans.
Six ans après la mort de Stéphanie Rousset, le procès du CHU d'Angers et d'une opératrice du Samu débute ce lundi 19 janvier au tribunal correctionnel d'Angers. Les deux institutions sont poursuivies pour homicide involontaire. La justice doit ainsi se prononcer sur leur responsabilité dans la mort d'une mère de famille, emportée par une embolie pulmonaire.
Les faits remontent au 9 avril 2009. Stéphanie Rousset, 27 ans, fait un malaise. Son compagnon Arnaud Blot compose alors le 15. "Je suis tombée sur une permanencière qui n'avait absolument pas envie d'entendre la conversation et qui pour moi faisait autre chose en même temps", déplore-t-il, au micro de France 3. Les secours n'arriveront que 45 minutes après. Finalement, le décès de la jeune femme est constaté quelques heures plus tard.
"L'appelant n'a peut-être pas utilisé les termes qu'il fallait"
Le CHU est aussi poursuivi pour son manque de formation des permanenciers et pour le nombre insuffisant de médecins régulateurs.
Mais le CHU conteste. "L'appelant n'a peut-être pas utilisé les termes qu'il fallait pour désigner la gravité de la situation", souffle Philippe Pézard, le vice-président de la commission médicale d'établissement du CHU d'Angers.
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