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Vidéo Riss : "Des dessinateurs ont peur de travailler à Charlie Hebdo"

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Complément d'enquête : Riss : " des dessinateurs ont peur de travailler à Charlie Hebdo"
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Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Six mois après les attentats qui ont décimé une grande partie de l'équipe de "Charlie Hebdo", le dessinateur Riss a ouvert les portes de la nouvelle rédaction à "Complément d'enquête". Une rédaction temporairement hébergée dans les locaux du quotidien "Libération".

Depuis le 7 janvier dernier, les locaux de Charlie Hebdo sont placés sous scellés. L'hebdomadaire satirique est pour l'instant hébergé par le journal Libération. Des CRS protègent le lieu en permanence. Le dessinateur Riss, désormais patron du titre, a accepté d'ouvrir les portes de cette nouvelle rédaction à Zoé de Bussière et Olivier Gardette. La conférence de rédaction a été maintenue le mercredi matin, comme le jour du drame. 

200 000 dollars promis à celui qui tuera Riss

Sur les murs, les dessins du prochain numéro à paraître, sans les signatures de Tignous, Charb, Cabu, Wolinski et Honoré. Il ne reste plus que cinq dessinateurs. "Quelques-uns sont venus nous proposer des dessins", explique Riss, " mais ce n'est pas évident car il y a aussi des dessinateurs qui disent clairement qu'ils ont peur de dessiner pour Charlie Hebdo. Même le fait de venir ici physiquement , est-ce que ce n'est pas dangereux ?"

Après la mort de Charb, c'est au tour de Riss d'être dans le viseur des islamistes. En février dernier, sa tête a été mise à prix par Ghulam Ahmed Bilour, un ancien ministre pakistanais. Montant de l'offre : 200 000 dollars.

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