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Grenoble. Deux morts dans une rixe à l'arme blanche

Agés de 20 et 21 ans, ils ont été tués dans un règlement de compte, à Echirolles, banlieue sensible de Grenoble.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La rue d'Aquitaine, à Echirolles, dans la banlieue de Grenoble (Isère) (FTVI / GOOGLE MAPS)

FAIT DIVERS - Un homme de 21 ans a été tué à l'arme blanche lors d'une rixe sur fond de règlement de compte, vendredi 28 septembre dans le quartier des Granges à Echirolles, banlieue sensible de Grenoble (Isère), selon la police. Un autre jeune homme, âgé de 20 ans, très grièvement blessé à l'arme blanche, est mort à l'hôpital samedi matin, selon les dernières informations du Dauphiné libéré.

Selon le Dauphiné, les deux hommes se trouvaient rue d'Aquitaine, à Echirolles, au moment de l'agression. Un groupe de personnes à pied et à scooter a "fondu" sur eux vers 21 heures, leur assénant de nombreux coups de couteau et de pioche, d'après la police. L'homme décédé vendredi soir a reçu plusieurs coups de couteau, dont l'un mortel au thorax. 

"Pas un contexte de règlement de comptes"

"Nous n'avons pas affaire à des délinquants. On n'est pas du tout dans le cadre de l'appropriation du territoire ou du trafic de stupéfiants", a indiqué le procureur de la République, alors que les victimes, amis d'enfance, étaient inconnues des services de police. "On n'est pas du tout dans le contexte qu'on voit parfois de règlement de comptes, de gangs", a-t-il insisté.

Tout aurait débuté par une première dispute vendredi 28 septembre vers 17 heures entre le petit frère de 16 ans d'une des victimes et un camarade, à la sortie du lycée. Un "mauvais regard" aurait provoqué une altercation entre les deux jeunes, à laquelle le grand frère de l'un d'eux se serait mêlé.Puis, vers 20H00, de manière "fortuite", deux groupes d'une quinzaine de personnes, composés des frères des adolescents qui s'étaient disputés précédemment, se seraient affrontés dans la rue, mais les policiers sur place n'avaient constaté aucune victime.Le camarade aurait alors dû présenter ses excuses au petit frère de la victime, ce qui aurait conduit à une troisième rixe, une "expédition punitive destinée à laver cet affront".

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