L'Etat va proposer "une solution nationale" pour préserver les activités stratégiques d'Atos
Le gouvernement au chevet d'Atos. "L'Etat construira dans les prochaines semaines une solution nationale de protection des activités stratégiques" du groupe informatique français, a annoncé mardi 19 mars le ministère de l'Economie.
Le gouvernement "prend acte de l'arrêt des discussions" avec Airbus, survenu mardi. Intéressé par les activités "big data" et sécurité d'Atos (BDS), l'avionneur européen a choisi de mettre un terme aux discussions annoncées en janvier, "après un examen attentif de tous les aspects d'une éventuelle acquisition", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Un très haut niveau d'endettement
L'exécutif "utilisera tous les moyens à sa disposition pour garantir la protection des activités stratégiques" du groupe, notamment la partie BDS, a précisé Bercy dans son communiqué. Le ministère de l'Economie assure que "tous les intérêts de la France seront préservés".
Quelques semaines après l'échec des discussions menées entre Atos et le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour lui céder une de ses branches, c'est un nouveau coup dur pour un des anciens fleurons de la tech française, dont le niveau d'endettement affole les investisseurs, avec 3,65 milliards d'euros d'emprunts et obligations à rembourser ou refinancer d'ici fin 2025. Or, il avait précédemment expliqué que les discussions avec Airbus concernaient un périmètre dont la valeur d'entreprise oscillait entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros.
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