: Vidéo Le drone, nouvelle arme de la police (et tous les services le réclament)
Depuis le 15 mai, des drones relèvent des excès de vitesse en Essonne. Ces robots volants peuvent faire plus encore. Ils deviennent de plus en plus incontournables dans les rangs de la police.
Toutes les forces de l'ordre le réclament : le drone, pour surveiller les manifestations, repérer les migrants sur les plages du Pas-de-Calais, évaluer les dégâts de l'incendie de Notre-Dame de Paris ou encore traquer les chauffards. Un œil dans le ciel devenu indispensable pour toutes les missions de protection et de sécurité. Un mercredi de mai sur une autoroute d'Île-de-France, les CRS testent leur nouvelle arme pour détecter les excès de vitesse. Leur cible ce jour-là, ce sont les deux-roues. Depuis le ciel, la caméra du drone détecte chaque infraction. Au sol, les agents démontrent que plus rien ne leur échappe. En deux heures, 34 infractions sont relevées grâce au drone. Les motards interpellés sont surpris d'avoir ainsi été interpellés.
Des objets utiles pour des missions à haut risque
Le champ d'action des drones s'agrandit sans cesse. Dans une école de police, on assure une formation spéciale pour les futurs policiers dronistes. Certains portent des cagoules. Ce sont des agents de la DGSI, le service de renseignement du ministère de l'Intérieur. Ils sont là pour apprendre à manier un drone en toute discrétion. L'objectif est de filmer leur cible, mais aussi les fréquentations de ces dernières, sans se faire repérer. Pour ces policiers, qui traquent notamment des terroristes, l'appareil est un outil précieux. Lors des manifestations des "gilets jaunes" et leurs débordements violents, les drones sont là encore devenus auxiliaires de la police. Ils repèrent et identifient les casseurs.
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