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Non, le trafic internet ne s'effondre pas de 40% quand Google tombe en panne

Les services du géant américain ont été indisponibles pendant quelques minutes, dans la nuit de vendredi à samedi.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Une femme sur le moteur de recherche Google à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 13 mai 2013. (DAMIEN MEYER / AFP)

Google s'éteint, et le trafic internet s'effondre de 40% ? En réalité, ce calcul, effectué par la société londonienne d'analyse web GoSquared, après la panne dont le moteur de recherche a été victime dans la nuit du 16 au 17 août, est erronée. Seize des applications de Google ont été indisponibles pendant une dizaine de minutes. Or, les 40% du trafic suggérés par GoSquared ne correspondent pas à la réalité, explique le site spécialisé ZDNet, lundi 19 août.

GoSquared, "obscure officine londonienne spécialisée dans la mesure de performances de sites web", a profité de l'occasion pour faire parler d'elle, selon ZDNet. "Le trafic web étudié par GoSquared est celui des sites clients de GoSquared, c'est à dire un petit échantillon du web, principalement anglo-saxon, et pas le trafic web global", précise Slate.fr, qui reprend l'information du site spécialisé. Ce "petit échantillon de sites web, principalement anglo-saxons [n'est] pas représentatif de l'ensemble du trafic mondial", indique ainsi ZDNet.

Google = 40% du trafic internet est donc une équation fausse, d'autant qu'il est important de différencier le trafic internet du trafic web. "Le trafic e-mail, celui des réseaux de peer-to-peer et de pléthore d'autres services internet ou applications pour ordinateurs ou terminaux mobiles qui utilisent le réseau internet sans avoir aucun rapport avec le web passe à la trappe !", relève ainsi ZDNet. Pour avoir une idée du trafic internet mondial, il faudrait ajouter ces échanges de mails, les partages de fichiers via les réseaux de peer-to-peer, ainsi que les connexions réalisées via les smartphones ou sur les applications dédiées.

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