Des lunettes connectées pour améliorer la vie des enfants dyslexiques
L'université de Rennes est à l'origine de cette découverte scientifique. Elle travaille en partenariat avec Abeye, une start-up française installée à Beaune, en Côte-d'Or. Lila a été l'un des premiers enfants à tester cette innovation scientifique. C'est un immense espoir pour toutes les familles dont les enfants dyslexiques sont en échec scolaire.
La dyslexie serait provoquée par une zone de rétine trop symétrique entre les deux yeux. C'est ce qu'on appelle le syndrome des yeux trop parfaits. Les lunettes connectées Lexilens corrigent cette "imperfection" en modifiant le message entre les yeux et le cerveau. Chercheurs et développeurs ont mis deux ans avant de proposer cette innovation aux enfants. Les premiers essais ont très vite montré une amélioration des apprentissages à l'école.
Une innovation porteuse d'espoir
Valérie, la mère de Lila n'a pas hésité une seconde avant de se rendre à Rennes pour tester cette solution avec sa fille. Elles ont parcouru 1200 kilomètres en un week-end pour passer quelques heures avec les chercheurs et essayer les fameux verres expérimentaux. Rendez-vous concluant : Lila a retrouvé le sourire car en quelques minutes, grâce aux lunettes, elle a lu presque normalement. La mère et la fille sont reparties avec un prototype en poche et l'espoir de sortir enfin du cauchemar.
En quelques jours, l'horizon de Lila s'est élargi : elle a pris du plaisir à lire sans effort. Faire ses devoirs après l'école n'est plus fastidieux. Cette collégienne a retrouvé le sourire, l'envie d'aller étudier, de la confiance et du confort. Pour ses parents, c'est moins de temps passé a revoir les leçons et faire les devoirs, c'est plus de distractions et d'activités plaisir. Chaque paire de lunettes connectées est ajustée aux besoins de celui ou de celle qui la porte. C'est du sur-mesure, que l'on peut se procurer aujourd'hui chez l'opticien.
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