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De faux Mark Zuckerberg escroquent des internautes sur Facebook et Instagram

Plusieurs Américains, souvent des personnes âgées ou des personnes vulnérables, se sont fait avoir par cette arnaque.

Article rédigé par franceinfo
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Au cours de son enquête, le "New York Times" a dénombré pas moins de 205 comptes usurpant l'identité de Mark Zuckerberg ou de Sheryl Sandberg sur Facebook ou Instagram (JAAP ARRIENS / NURPHOTO / AFP)

Une notification de Mark Zuckerberg en personne vous annonçant que vous avez gagné 750 000 dollars à la loterie de Facebook. Pour beaucoup, l'annonce paraîtrait trop belle pour y croire. Et pourtant, plusieurs Américains, souvent des personnes âgées ou des personnes vulnérables, se sont fait avoir par cette arnaque, révèle mercredi 25 avril une enquête du New York Times (article en anglais).

Les escrocs, qui se font passer pour le PDG et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, ou sa directrice des opérations, Sheryl Sandberg, entrent en contact avec ces personnes et leur demandent de verser des sommes à des inconnus préalablement à l'obtention de leur soi-disant gain. C'est par exemple ce qui est arrivé à Gary Bernhardt, un cariste à la retraite du Minnesota, qui s'est fait extorquer plus de 1 500 dollars.

51 comptes Facebook utilisés pour cette arnaque

Au cours de son enquête, le New York Times a dénombré pas moins de 205 comptes usurpant l'identité de Mark Zuckerberg ou de Sheryl Sandberg sur Facebook et Instagram. Au moins 51 de ces comptes servaient effectivement à mener des attaques à la loterie.

Les escrocs semblent particulièrement bien organisés. Se faisant passer pour un internaute lambda, le journaliste du New York Times a pu entrer en contact avec l'un de ces comptes, qui lui a promis 950 000 dollars et une voiture. Lorsqu'il lui a demandé une preuve de son identité, l'escroc a envoyé une pièce d'identité falsifiée de Sheryl Sandberg, accompagnée d'un message jurant que cette loterie était "100% réelle". Après avoir refusé, la personne agissant derrière ce faux compte a finalement accepté une conversation téléphonique. Quelques secondes plus tard, un appel provenant d'un numéro portant l'indicatif 650 – celui de la Silicon Valley où est situé le siège de Facebook – retentissait sur le téléphone du journaliste.

Un porte-parole de Facebook (réel cette fois-ci) a remercié le journal d'avoir signalé ces agissements. Le réseau social s'est dit incapable d'expliquer pourquoi il n'avait pas pu lui-même repérer ces faux comptes, dont certains sont actifs depuis plus de huit ans.

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