Réseaux sociaux : des dénonciations en ligne
Quel rôle peuvent jouer les réseaux sociaux pour dénoncer et poursuivre les auteurs de violence ? La question est à nouveau posée après la diffusion du viol d'une adolescente dans l'Essonne.
Deux mineurs ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Mais ils auraient été identifiés et signalés par un autre internaute. Depuis quelques jours, les réseaux sociaux ne parlent que de lui, "Kobz". Son compte Twitter a dépassé en peu de temps les 20 000 abonnés. Derrière ce pseudo, un adolescent de 16 ans. Il a permis de résoudre une affaire de viol dans l'Essonne (Île-de-France) en quelques minutes vendredi 20 décembre, alors que la vidéo de l'agression circulait sur internet.
Les autorités mettent en garde les internautes qui deviennent des justiciers
"J'ai réussi à trouver leurs prénoms, et leur ville. On a trouvé l'adresse. Donc quand on vu ça on a appelé le numéro pour voir si la personne existait vraiment, si c'était vraiment les potentiels violeurs. Et on en a déduit que c'était eux. Donc j'ai mis tout ça sur Twitter", confie anonymement le hackeur Kobz. Toutes ces informations sont largement relayées sur les réseaux sociaux. Très vite menacés sur la toile, les deux suspects se sont rendus à la police. Si l'enquête a été bouclée sans heurt, les autorités mettent en garde ces internautes qui deviennent des justiciers.
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