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Sur Telegram, la moitié des contenus sur la Shoah "nient ou falsifient les faits", selon une étude

La négation et la falsification de l'Holocauste "sont abondantes sur Telegram", constate le rapport de l'Unesco. Le réseau social est réputé pour sa faible modération des contenus. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le logo Telegram sur un téléphone, le 13 avril 2022, à Athènes en Grèce. (NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO / AFP)

Un constat inquiétant. La négation et la falsification de la Shoah "sont abondantes sur Telegram",  alerte un rapport de l'Unesco publié mercredi 13 juillet en partenariat avec le Congrès juif mondial (CJM). Près de la moitié (49%) du contenu public sur le sujet "nie ou falsifie les faits", assure le rapport.

"Ces posts, facilement accessibles à toute personne à la recherche d'informations sur l'Holocauste, sont souvent explicitement antisémites", regrette l'Unesco après l'étude de 4 000 messages sur la Shoah publiés sur cinq grandes plateformes, dont Telegram, "connu pour son manque de modération et de recommandations claires à destination de ses utilisateurs".

Les autres réseaux sociaux concernés

Le taux dépasse les 80 % pour les messages en allemand sur Telegram, et atteint près de 50 % pour ceux en anglais et en français, poursuit l'agence onusienne, dont le rapport a été réalisé grâce aux travaux de l'Oxford Internet Institute.

Négation et falsification sont également présentes sur les autres réseaux, mais dans une moindre mesure, car ils sont modérées : quelque 19% du contenu relatif à la Shoah sur Twitter est négationniste, contre 17% sur TikTok, 8% sur Facebook et 3% sur Instagram, souligne l'Unesco.

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