ByteDance, maison mère chinoise de TikTok, n'a pas l'intention de vendre son application, malgré un ultimatum des Etats-Unis

Une nouvelle loi américaine veut contraindre le géant chinois du divertissement à couper ses liens avec le réseau social, sous peine d'interdiction.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un utilisateur ouvre l'application TikTok, le 25 avril 2024, à Berlin (Allemagne). (HANNES P. ALBERT / DPA / AFP)

ByteDance n'a pas l'intention de répondre aux injonctions de la justice américaine. La maison mère chinoise de TikTok a annoncé, jeudi 25 avril, qu'elle ne vendrait pas son application. Une nouvelle loi américaine l'oblige pourtant à couper ses liens avec le réseau social, sous peine d'interdiction aux Etats-Unis. "Les informations de la presse étrangère selon lesquelles ByteDance envisagerait de vendre TikTok ne sont pas vraies", a affirmé l'entreprise sur Toutiao, une plateforme qui lui appartient, ajoutant qu'elle ne "prévoit pas de vendre TikTok".

Le Congrès américain estime que la plateforme de vidéos représente une menace à la sécurité nationale, en raison de ses liens avec ByteDance, géant chinois du divertissement. Le Sénat a adopté mardi un texte, promulgué mercredi par le président Joe Biden, qui oblige le groupe à vendre TikTok dans un délai de douze mois, sous peine d'exclusion des boutiques d'applications pour smartphones sur le territoire américain.

Le réseau social est depuis des années dans le collimateur de Washington, qui soupçonne l'application d'être utilisée pour espionner des Américains et collecter des informations personnelles, mais aussi de servir la propagande chinoise. TikTok réfute ces accusations, assurant ne jamais avoir transmis de données sur des utilisateurs américains à Pékin et ne pas en avoir l'intention. "Nous allons nous battre devant les tribunaux", a déclaré le patron de TikTok, Shou Zi Chew.

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