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Critiqué pour sa modération, Twitter a suspendu 235 000 comptes faisant la promotion du terrorisme en six mois

L'annonce du réseau social intervient alors que certains utilisateurs se plaignent de la politique de modération de la plateforme, jugée trop laxiste avec des contenus racistes, sexistes, islamophobes, homophobes ou antisémites.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Twitter annonce, le 18 août 2016, avoir suspendu 235 000 comptes faisant la promotion du terrorisme en six mois. (JAAP ARRIENS / NURPHOTO / AFP)

Twitter avait affiché en février sa volonté d'intensifier ses efforts pour lutter contre la promotion du terrorisme sur sa plateforme. Le réseau social annonce, jeudi 18 août, avoir suspendu 235 000 comptes sur les six derniers mois dans ce cadre. En tout, 360 000 comptes ayant publié des contenus terroristes ont été suspendus depuis la mi-2015.

"Les suspensions quotidiennes sont en hausse de 80%, comparé à l'an dernier, avec des pics de suspensions suivant immédiatement les attaques terroristes" qui se sont multipliées ces derniers mois, souligne Twitter sur son blog officiel. Tout en reconnaissant que le travail n'est "pas fini", le réseau social constate "un déplacement important de ce type d'activité en dehors de Twitter".

Une politique de modération contestée

Comme en février, Twitter dit avoir étoffé ses équipes chargées d'examiner les contenus signalés par les internautes. Il a également amélioré les outils de détection qui lui ont permis d'identifier de manière automatique plus d'un tiers des comptes suspendus. Il réaffirme toutefois qu'il n'y a "pas d'algorithme magique" pour identifier les contenus terroristes sur internet.

Les règles d'utilisation du réseau social américain interdisent les menaces violentes et la promotion du terrorisme, mais sa politique de modération est régulièrement critiquée par les internautes. De nombreux utilisateurs accusent le site de fermer les yeux sur des contenus racistes, xénophobes, islamophobes, homophobes ou antisémites. Une campagne #ModèrecommeTwitter a récemment été lancée pour dénoncer ses pratiques.

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