"Le débat sur la 5G est un problème francophone", estime le PDG d'Orange
Alors que les négociations pour l'attribution des fréquences en France doit avoir lieu à la fin du mois, Stéphane Richard refuse de croire que la 5G est incompatible avec les écologistes.
"Je suis quand même frappé de voir que dans la plupart des pays et des régions qui sont les plus avancées en terme de conscience environnementale et de politique environnementale, il n'y a pas de débat sur la 5G", s'étonne le PDG d'Orange, Stéphane Richard, invité d'"On arrête par l'éco" sur France Inter samedi 19 septembre.
Alors que les négociations pour l'attribution des fréquences en France doit avoir lieu à la fin du mois, le dirigeant cite par exemple la Californie, "qui l'a adoptée parmi les premières" mais aussi "tous les pays d'Europe du Nord, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande''.
Quand on regarde vraiment la carte, c'est un problème francophone, on a des foyers de contestation dans les pays francophones : en Belgique, en Suisse en France principalement.
Stéphane Richardà France Inter
Stéphane Richard relève que pour lui, "c'est un fait assez français" mais refuse de croire que la 5G est incompatible avec les écologistes : "Quand on dit "les écolos n'aiment pas la 5G", je crois que ce n'est pas vrai, les écolos californiens aiment la 5G, les écolos scandinaves aiment la 5G." Il appelle au dialogue pour surmonter ces difficultés. "Peut-être, dit Stéphane Richard, que certains écolos français ont des problèmes avec la 5G, parlons-en, mettons les sur la table, et essayons d'apporter des réponses".
"On a besoin de la 5G, assure Stéphane Richard "parce qu'elle est utile à la société, qu'elle va permettre de mieux maîtriser l'empreinte énergétique de nos réseaux, et parce qu'il y a beaucoup de gens qui attendent la 5G, par exemple les médecins dans les campagnes, parce qu'elle va permettre d'accélérer les consultations à distance." Quant à savoir si Orange proposera des offres 5G d'ici la fin de l'année en France, son PDG répond que c'est son souhait, "si on peut le faire", précise Stéphane Richard.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.