: Vidéo 5G : "On a 28 000 études qui montrent qu'il n'y a pas d'impact sur la santé dans le monde entier", affirme Agnès Pannier-Runacher
Les enchères pour l'attribution des premières fréquences de la 5G en France doivent se tenir fin septembre. Sur franceinfo, la ministre déléguée à l'Industrie assure qu'elles seront déployées "au moment où l'Anses rendra son deuxième rapport", prévu pour mars 2021.
"On a 28 000 études qui montrent qu'il n'y a pas d'impact sur la santé dans le monde entier", a affirmé Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie, mardi 22 septembre sur franceinfo, alors que les enchères pour l'attribution des premières fréquences de la 5G en France doivent se tenir fin septembre.
"À ce stade, ce qu'on sait, sur la base de 28 000 études, sur la base du déploiement dans 22 pays, des pays qui ont à cœur la santé de leurs concitoyens, les pays scandinaves, le Japon, c'est qu'il n'y a pas d'impact des ondes", a-t-elle encore souligné, en rappelant que l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) avait "rendu son premier niveau de conclusions" dans ce sens.
"Les premières fréquences vont être déployées au moment où l'Anses rendra son deuxième rapport", prévu pour mars 2021, a-t-elle ajouté, tout en réfutant tout passage en force du gouvernement. "Cela fait deux ans qu'on prépare" l'arrivée de la 5G, a rappelé la ministre, alors que des responsables politiques de gauche et des écologistes appellent à un moratoire sur ce déploiement. "Je prends bonne note de ce réveil tardif, mais il y a eu des débats à l'Assemblée nationale, que ne se sont-ils manifestés ?", s'est interrogée Agnès Pannier-Runacher.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.