Greenpeace dénonce l’obsolescence programmée
L’ONG Greenpeace met en lumière l’impact écologique des nouvelles technologies dans un nouveau classement. Robin Perkins, membre de l’association, explique pourquoi.
"Depuis le premier smartphone, il y a 10 maintenant, on a vu vraiment une croissance énorme sur le secteur "IT". L’impact sur la planète a beaucoup explosé", affirme Robin Perkins, membre de Greenpeace et coordinateur d’une étude que l’association vient de publier le 27 juin. Cette dernière traite des smartphones, des tablettes et des ordinateurs portables les moins réparables.
Dans ce classement, Greenpeace dénonce l’obsolescence programmée de ces nouvelles technologies ainsi que l’impact sur la planète. l’ONG a passé au crible les 44 produits les plus vendus sur le marché.
L’association prend en compte plusieurs critères dans son étude : la facilité à remplacer les écrans, les batteries ou la disponibilité des pièces de rechange par exemple.
"Si on parle notamment des smartphones de Samsung et LG et en partie des derniers laptops d’Apple, dans le classement, on a vu qu’ils sont moins réparables qu’avant", poursuit Robin Perkins.
Le problème avec des objets moins réparables c’est que la tendance amène à les jeter, entraînant ainsi une quantité importante de déchets électroniques.
Des marques "qui ont fait des progrès"
Robin Perkins ne place pas toutes les marques sous la même enseigne : "il y a beaucoup d’exemples de marques qui ont fait des progrès. [...] On parle de Fairphone, on parle de HP et de Dell qui ont des produits faciles à réparer, donc ce ne sont pas que des mauvaises nouvelles".
Avec ce rapport, Greenpeace demande aux grands acteurs des nouvelles technologies de prendre des décisions différentes, de prendre en compte l’environnement et de "faire quelque chose au nom de la planète pas seulement pour le profit".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.