Pour Thomas Hollande, Valérie Trierweiler "a détruit l'image normale" de son père
Thomas Hollande a relancé la polémique autour du tweet de la Première dame, avant de démentir.
Thomas Hollande en veut à Valérie Trierweiler. Le fils aîné du chef de l'Etat considère que la compagne de ce dernier "a détruit l'image normale" qu'avait "construite" son père, rapporte Le Point dans son édition datée du 12 juillet. Il n'a pas digéré le premier drame de France, qui a pris la forme d'un tweet de soutien à Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle.
Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) June 12, 2012
"Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique", dit le jeune avocat de 27 ans. "Ça m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée", ajoute-t-il. Selon l'hebdomadaire, il décrit un François Hollande "ahuri" par le tweet de sa compagne.
"Surtout, pas de deuxième tweet !"
"Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant", poursuit le fils aîné du président, qui ne veut plus voir la journaliste. Pour Thomas Hollande, la situation actuelle "est un facteur d'instabilité… soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée". "Et surtout, ajoute-t-il, pas de deuxième tweet !" Depuis l'incident, survenu le 12 juin dernier, la Première dame est d'ailleurs restée muette sur le réseau social.
Thomas Hollande juge ses propos "déformés"
Des propos durs que Thomas Hollande, interrogé par l'AFP, a jugé "déformés". "Je démens avoir accordé une interview au Point. Les propos rapportés, dont certains sont déformés ou sortis de leur contexte, ont été tenus lors d'une conversation informelle" avec une journaliste de l'hebdomadaire, a-t-il déclaré. La journaliste du Point et auteure de l'article, Charlotte Chaffanjon, a immédiatement répondu sur Twitter :
C'est un article, ce n'est pas une interview. Aucun propos n'a été déformé. #lepoint #thomashollande
— Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) July 11, 2012
Michel Sapin s'en mêle
Dans la soirée, vie privée et vie publique se sont encore un peu mélangées avec l'intervention de Michel Sapin, sur BFMTV. Le ministre du Travail, ami intime de François Hollande, a contredit Thomas en douceur en affirmant que l'image du président de la République était "aujourd'hui évidemment intacte". "Ce qui est de la sphère privée, pour moi reste de la sphère privée", a ajouté le ministre, qui a toutefois précisé : "Je comprends tout à fait qu'il y ait des expressions privées de la part de ceux qui ressentent des douleurs privées."
Quoi qu'il en soit, cette sortie risque de déplaire à François Hollande, qui aurait demandé à son fils de "ne pas alimenter le feuilleton", toujours selon Le Point. En retour, le président de la République aurait promis de s'exprimer sur la sortie de Valérie Trierweiler et de clarifier le rôle de la Première dame, peut-être lors de son interview télévisée du 14 juillet.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.