Invité : M. Pokora : déjà 10 ans de carrière
M. Drucker : Il a eu 28 ans il y a quatre jours, déjà 10 ans de carrière. Auteur, compositeur, interprète, bientôt peut-être acteur de cinéma, il vient de débuter une comédie musicale qui va l'emmener en tournée jusqu'en juin à 2014. Bonsoir M. Pokora. On a voulu revenir sur le phénomène, le comprendre. Vous l'avez compris.
M. Pokora : Je savoure ce qui m'arrive, je ne cherche pas trop à comprendre.
M. Drucker : Je vous propose de revenir sur les 10 dernières années.
On peut dire que je suis fan de lui! Iun.
C'était notre cadeau d'anniversaire, ça fait neuf mois qu'on attendait.
Les mamans s'amusent autant que les enfants.
Les mères sont devenues fans sans en avoir l'air. Dix ans, c'est beaucoup pour un enfant de la télé-réalité devenu star. Voici l'histoire de Matthieu Tota, est devenu Matt Pokora. Un gamin qui truque sa date de naissance pour participer à "Popstars", et qui remporte la finale alors qu'il vient de se faire virer de son lycée. Il quitte très vite le groupe avec lequel on lui offre pourtant la chance de faire un album pour se lancer en solo.
Il a très vite compris qu'il n'était pas fait pour être dans un groupe mais qu'il fallait passer par cette étape pour faire carrière.
Il a plusieurs cordes à son arc: un physique de beau gosse, une condition qu'il entretient depuis toujours, et beaucoup de travail.
C'est quelqu'un qui bosse! La plupart des artistes qui ont réussi pensent qu'ils peuvent se permettre de sortir en boîte, lui, il travaille énormément.
Une reprise remarquée de Jean-Jacques Goldman, des unes de magazines contrastées, a chaque fois il ramasse de nouveaux publics. Il est aujourd'hui l'égérie d'une marque de lunettes, et il aura bientôt sa statue au musée Grévin, sans pour autant choper la grosse tête. Il se lance un nouveau défi: un spectacle musical avec une jeune troupe.
M. Drucker : M. Pokora, on va revenir sur tout cela. Beaucoup de travail ces dix dernières années.
M. Pokora : Oui, pour durer, il faut se remettre en question, essayer perpétuellement de surprendre le public. C'est ce que j'ai toujours cherché à faire, évoluer avec mon temps et surprendre à chaque projet.
M. Drucker : Vous ne mettriez donc plus la casquette sur le côté! Comment surprendre le public.
M. Pokora : Justement, en essayant de se réinventer, en allant vers de nouveaux challenges. En essayant d'évoluer artistiquement album après album. Pour "Robin des Bois", je voulais me mettre dans la peau d'un personnage sur scène, apprendre des acrobaties.
M. Drucker : Vous avez eu 28 ans ce jeudi. Vous avez déjà un biographe, ce n'est pas le cas de beaucoup de gens qui ont le double de votre âge. Il a parlé de passages difficiles que vous avez dû surmonter, lesquels.
M. Pokora : Il y a quatre ou cinq ans, sur mon troisième album, en anglais, je n'ai pas connu le succès escompté en France. Il y a eu un petit coup dur à ce moment-là. Je n'étais plus trop en odeur de sainteté, on va dire. Il a fallu se remettre en question.
M. Drucker : Aujourd'hui, c'est fait. En plus des disques qui se vendent très bien dans un marché pourtant morose, il y a cette comédie musicale. On va regarder un extrait du clip de "Robin des Bois". C'était plutôt un extrait de la comédie musicale. C'est très efficace, il y a tous les ingrédients pour accrocher public.
M. Pokora : Il y a beaucoup d'influences de la pop music actuelle. On voulait un spectacle en accord avec notre génération. Il y a aussi beaucoup de nouvelles technologies, des acrobaties, de la danse, de la performance physique.
M. Drucker : J'ai entendu dire que vous pourriez être la star d'un film sur le football.
M. Pokora : C'est vrai que le cinéma me plaît beaucoup, il y a eu des propositions mais pour l'instant, rien de concret. Chaque chose en son temps. Jusqu'au 30 juin, je me consacre au spectacle.
M. Drucker : M. Pokora, merci beaucoup d'avoir été avec nous. Restez avec nous, on va parler de sport. Je sais que vous êtes.
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