Le vice-président égyptien Mahmoud Mekki démissionne sur fond de crise politique
Cette décision intervient alors que les Egyptiens votent samedi pour la deuxième et dernière phase d'un référendum sur ce projet de Constitution défendu par les islamistes.
Il n'a pas attendu plus longtemps. Le vice-président égyptien Mahmoud Mekki a démissionné samedi 22 décembre. "J'ai réalisé depuis un moment que la nature du travail politique ne convient pas à ma formation professionnelle de juge", a-t-il indiqué dans un communiqué obtenu par l'AFP. Cette décision intervient alors que les Egyptiens votent pour la deuxième et dernière phase d'un référendum sur le projet de Constitution défendu par les islamistes. Malgré une campagne acharnée de l'opposition et une profonde crise politique, il est en passe d'être adopté.
Ce projet de Consitution supprime la fonction de vice-président. Mahmoud Mekki n'a pour autant pas attendu qu'il doit définitivement adopté pour quitter le navire. Comme l'indique une journaliste d'Al-Jazeera sur Twitter, sa démission avait été présentée dès le 7 novembre mais retardée par les tensions israélo-palestiniennes et la crise politique en Egypte.
Un oppposant notoire à Moubarak
Mahmoud Mekki était vice-président depuis le mois d'août, une première pour un civil à ce poste depuis la révolution de 1952. Opposant notoire à Hosni Moubarak et ancien juge, il est un "officiel réputé pour son soutien à la réforme de l'Etat", selon un portrait paru en août sur le site de la BBC.
Dans son communiqué, Mahmoud Mekki affirme avoir travaillé dur "pour l'intérêt de la nation" et a souhaité à Mohamed Morsi, propulsé au pouvoir par les Frères musulmans, de réussir dans sa mission de diriger le pays.
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