JO de Paris 2024 : cinq conseils pour éviter le coup de blues après la fin des Jeux

Article rédigé par franceinfo
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Depuis le Club France, des spectateurs exultent après le sacre de l'équipe de France lors de la finale olympique du judo par équipes, le 3 août 2024, à Paris. (ANDREA SAVORANI NERI / AFP)
Au lendemain de la cérémonie de clôture, l'euphorie ressentie pendant la quinzaine olympique retombe. Voici des idées pour prolonger l'émotion.

Le blues, la nostalgie, la gueule de bois. Quel que soit le terme employé, les mines sont indéniablement grises, ce lundi 12 août. Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont fait vibrer une grande partie du pays, au diapason des performances sportives ainsi que des cérémonies d'ouverture et de clôture. Alors qu'ils viennent de s'achever, voici quelques conseils pour faire durer ces émotions encore quelques jours.

1 Vibrer avec le Tour de France femmes et les Jeux paralympiques

Pour les amateurs des performances sportives, qui ont vécu pendant 15 jours au rythme des records et des titres olympiques, le retour à la vie normale a pu être brutal. Heureusement, deux autres événements sportifs promettent de nouvelles émotions, et ce dès lundi, avec la première étape du Tour de France femmes. "Ça va faire du bien à tout le monde de bifurquer sur le Tour de France femmes, de ne pas être orphelin de sport", s'est réjouie sa directrice, Marion Rousse. La troisième édition de cette course a lieu jusqu'à dimanche, avec une arrivée sur les hauteurs coriaces de l'Alpe d'Huez. 

La France va aussi continuer à vivre au rythme des exploits sportifs avec les Jeux paralympiques. De la cérémonie d'ouverture, le 28 août, jusqu'à celle de clôture, le 8 septembre, 4 400 athlètes venus du monde entier vont s'affronter dans 549 épreuves. "On va avoir un merveilleux match retour", a notamment prédit le directeur général délégué et porte-parole de Paris 2024, Michaël Aloïsio, sur franceinfo TV.

Au-delà des performances sportives attendues, ces Jeux paralympiques représentent aussi, pour des Français ayant manqué les JO, une occasion de se rendre sur seize des 25 sites de compétition époustouflants, comme le château de Versailles ou le Grand Palais. Plus d'un million de billets sont encore disponibles, selon les organisateurs. Michaël Aloïsio vante des "tarifs accessibles", comme "15 euros pour aller au Stade de France". De quoi occuper, en beauté, les journées jusqu'à la rentrée. 

2 Devenir incollable sur l'histoire des JO grâce à des expositions

Rares sont les musées qui n'ont pas surfé sur la vague olympique. Les établissements parisiens en premier lieu : le site de la mairie recense pas moins de huit expositions dédiées aux Jeux, pour la plupart ouvertes jusqu'en septembre. Les liens entre femmes et sports sont explorés par le Centre sportif Louis Lumière, dans le 20e arrondissemment, et la bibliothèque François-Mitterrand (BNF), dans le 13e arrondissement, tandis que les sports urbains sont par exemple à l'honneur à SPOT24, dans le 15e arrondissement. De son côté, le musée Marmottan Monet expose 150 toiles, des impressionnistes aux cubistes ayant rendu hommage aux sportifs, lors du siècle dernier.

Et comment passer à côté, dans les rues de la capitale, de ces photos d'athlètes en noir et blanc signées Raymond Depardon ? Le parcours "Instants de Jeux" met à l'honneur le célèbre photographe, témoin de moments historiques sur quatre olympiades. Le travail de son fils Simon Depardon, en couleur cette fois, est aussi exposé.

Ailleurs en France, les rétrospectives consacrées aux JO sont aussi très nombreuses. Citons par exemple "Champion ! Une histoire populaire du sport", aux Archives municipales de Marseille, qui approfondit l'histoire sportive de la cité phocéenne. Le Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, à cheval entre la France et l'Allemagne, remonte "Aux origines des Jeux". Enfin, la base sous-marine de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) permet, sur plus de 1 000 mètres carrés, de s'initier au tennis, au basket ou encore au tir à la carabine.  

3 Danser sur les playlists des cérémonies d'ouverture et de clôture

La cérémonie de clôture s'est achevée sur une version bluffante de "My Way" interprétée par la chanteuse Yseult. Avant ce final plein d'émotions, le groupe Phoenix a enflammé le Stade de France, rejoint par Angèle, Kavinsky ou encore Air. Mais ce ne sont pas les seules performances musicales de Paris 2024 qui marqueront : son hymne officiel et l'enchaînement musical de la cérémonie d'ouverture restent indéniablement en tête.

Des playlists tentant de tout compiler ont été diffusées sur diverses plateformes par des anonymes, désireux de faire revivre – à l'infini si on le souhaite – ces moments devenus magiques. En attendant l'officielle, puisque le compositeur de cette bande-son d'anthologie, Victor Le Masne, a laissé entendre que les performances exclusives de Lady Gaga, Aya Nakamura et Céline Dion seraient bientôt officiellement disponibles. "C'est le projet, mais je ne peux pas vous dire quand", a-t-il déclaré à RMC

4 Se plonger dans des documentaires sur la vie des athlètes olympiques

Plusieurs plateformes de streaming ont exploité le filon et permettent, après la compétition, de devenir incollable sur les athlètes qui ont marqué cette quinzaine. Netflix consacre ainsi un portrait en deux épisodes à Simone Biles. Celle qui repart de Paris avec trois nouvelles médailles d'or y confie notamment l'importance de la préparation mentale pour un athlète de haut niveau. Le roi de la perche, Armand Duplantis, fait l'objet de la même consécration sur Canal+. A voir également sur la chaîne cryptée, deux documentaires sur Marie-José Pérec et sur la légende de ces Jeux, Teddy Riner.  

Sur la chaîne France Télévisions, la série Champion(s) retrace, en quatre saisons, la quête de jeunes athlètes, depuis Tokyo jusqu'à Paris 2024. La judokate médaillée de bronze Shirine Boukli, la sabreuse vice-championne olympique Sara Balzer ou le hurdleur Sasha Zhoya s'y livrent dans des séquences privilégiées, à l'Insep comme avec leurs proches. La série documentaire Au cœur des Jeux, dont deux épisodes doivent paraître après les Paralympiques, permettra aussi de prolonger l'émotion. 

5 Se lancer un nouveau défi sportif

Après avoir passé des heures devant les 329 épreuves, réparties dans 32 sports, l'envie d'imiter les champions adulés se fait peut-être ressentir, au point de faire naître des vocations. Avant même les deux médailles ramenées par le pongiste Félix Lebrun, l'engouement autour de son parcours et de celui de son frère suscitait déjà une vague de nouveaux licenciés. "En termes de licences, on est très largement en avance par rapport à 2019, la dernière année avant le Covid", expliquait en mars à franceinfo le président de la Fédération française de tennis de table (FFTT), Gilles Erb.

Les fédérations de tennis de table donc, mais aussi de judo, de basket, de rugby à sept, voire de kayak et de VTT pourraient bénéficier d'un effet JO, en attirant de nouveaux adeptes lors des traditionnelles inscriptions à la rentrée. Mais les 40 000 participants au Marathon pour tous ont sûrement fait, eux aussi, des émules en partageant leur exploit sportif. Ce serait en tout cas répondre à l'un des objectifs affichés par le Comité national olympique et sportif français. "Notre ambition, c'est de faire de la France une nation encore plus sportive et que ça irrigue", déclarait avant les JO son président, David Lappartient.  

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