Canicule : 6 500 hectares ont brûlé
La vague de chaleur reste d’actualité sur l'est, et la sécheresse est devenue un cocktail explosif pour les cultures. C'est le cas notamment dans des régions épargnées en général par les incendies estivaux, comme dans les Hauts-de-France.
Une barrière de feu en plein champ et des flammes qui progressent inexorablement détruisant les cultures. Depuis 48 heures, des dizaines d'incendies ravagent des terres agricoles, mais cette fois-ci dans le nord de la France : Eure, Somme, Moselle, des départements tous au-dessus d'une ligne reliant Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) à Montbéliard (Doubs). Est-ce lié à la canicule ? Les agriculteurs savent que pendant la moisson, il suffit d'une étincelle de la machine pour incendier un champ. Avec la canicule, le risque est multiplié par dix. "Cette année, on a un croisement entre la période de moissons et les fortes chaleurs. Donc les conséquences sont plus importantes et les feux prennent plus d'ampleur", explique le colonel Jérôme Petitpoisson du service départemental d'incendie et de secours de Meurthe-et-Moselle.
Quid des canadairs ?
Les feux progressent donc dans les bois. Avec le réchauffement climatique, cela va-t-il s'intensifier au nord ? Depuis la fin des années 1980, la zone à risques s'étend dans le nord. Sauf que les canadairs et moyens d'interventions se trouvent dans le quart sud-est du pays. Les pompiers pourraient utiliser les bombardiers d'eau situés plus au nord. Les habitudes agricoles devront alors changer.
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