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En clôture de la COP22, les chefs d'Etat font de la lutte contre le réchauffement une "priorité urgente"

Les représentants des 196 pays participant à la conférence de Marrakech (Maroc) ont signé un texte qui s'inscrit dans la lignée des accords de Paris (2015) et de Copenhague (2009). 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des délégués pour le climat devant le bâtiment qui accueille la COP22 à Marrakech, au Maroc, le 14 novembre 2016.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Ce texte vient conclure la 22e conférence de l'ONU sur le climat, la COP22, qui se termine vendredi 18 novembre, à Marrakech (Maroc). Jeudi 17 novembre, les 196 Etats présents ont adopté la "proclamation de Marrakech" (PDF, en anglais), appelant à "l'engagement politique maximal" contre le réchauffement climatique, une "priorité urgente".

"Nous appelons à accroître urgemment l'ambition et à renforcer notre coopération pour combler le fossé entre les trajectoires actuelles des émissions de gaz à effet de serre [sources du réchauffement] et la voie qu'il faut prendre pour respecter les objectifs de température fixés par l'accord de Paris" fin 2015, poursuit le texte.

Un texte pour entériner l'accord de Paris...

Dans ce texte, les Etats "saluent l'accord de Paris, son entrée en vigueur rapide" et "affirment [leur] adhésion à son application pleine et entière". La "dynamique" en faveur du combat contre le réchauffement, constaté encore toute cette année 2016, "est irréversible", ajoute le texte : "Elle n'est pas alimentée seulement par les gouvernements, mais par la science, les entreprises et les actions mondiales à tous les niveaux".

"Notre rôle maintenant est de profiter rapidement de cette dynamique", ajoutent les Etats.

... mais aussi celui de Copenhague 

Le texte appelle aussi à des financements accrus pour soutenir les mesures contre le réchauffement. Il mentionne notamment les pays développés, lesquels sont souvent les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. 

"Nous, pays développés, réaffirmons notre objectif consistant à mobiliser 100 milliards de dollars" par an pour les pays en développement d'ici à 2020, précise la proclamation. Cette promesse n'est pas nouvelle. Elle avait déjà été faite, dès 2009, à la conférence climat de Copenhague (Danemark).

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