Fin de production d’hydrocarbures : ces villages qui grincent des dents
La France devient le premier pays à décider la fin de la production d’hydrocarbures. Une décision actée ce mercredi 6 septembre en conseil des ministres et qui a des conséquences dans deux zones d’exploitation, la Gironde et la Seine-et-Marne
Elles ont fleuri dans toute la Seine-et-Marne : une centaine de pompes puisent du pétrole à 2 000 mètres sous terre et contribuent à la richesse des villages. Comme à Vaudoy-en-Brie : 900 habitants, un seul commerce et 180 000 euros de redevance. Ici, la fin du pétrole français en 2040 est plutôt mal accueillie, comme l’explique la maire Béatrice L’Écuyer : "Ce serait une vraie catastrophe, parce qu’en période de baisse de dotation ce serait vraiment très difficile. On a plusieurs projets à mener à bien et si on perd ce montant pour nous c’est catastrophique."
Se passer de la manne pétrolière
15 % du budget communal vient du pétrole : "C’est l’équivalent de la masse salariale de la mairie. On a aussi 40 km de voirie à entretenir", rappelle Isabelle Larmurier, présidente de la commission des finances. Tout près d’ici, un autre village va devoir apprendre à se passer de la manne pétrolière dans 23 ans. Ce n’est pas demain, mais tout de même, 150 salariés dans le pétrole, c’est bon pour le commerce.
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