"La fréquence et l'intensité des phénomènes méditerranéens vont aller en s'accroissant"
Daniel Schertzer, professeur à l'École des Ponts, et Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques, évoquent les épisodes méditerranéens sur franceinfo mardi 14 septembre.
"La fréquence et l'intensité des phénomènes méditerranéens vont aller en s'accroissant. Le consensus est général", assure Daniel Schertzer, professeur à l'École des Ponts. "On a remarqué ce phénomène à Nîmes (Gard) dès les années 80. Il y a une pression phénoménale du développement urbain qui va à l'encontre du raisonnement le plus simple sur la prévention des inondations. La prise de conscience est très lente", ajoute le directeur de la Chaire "Hydrologie pour une Ville Résiliente" sur franceinfo mardi 14 septembre.
"Il faut habiter autrement"
"On a fonctionné comme si la nature était à nous. En étendant l'urbanisation sans se soucier des équilibres écologiques et l'environnement, on a détruit toute une série de choses fondamentales", renchérit Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques et membre des Économistes atterrés.
"Il faut habiter autrement, être capable de vivre en paix avec la nature et avec nous-mêmes. Ce que je préconise, c'est la capacité localement d'établir des communautés dans un rapport de complémentarité avec les collectivités pour penser ensemble comment vivre autrement pour réparer et anticiper", explique l'auteur du livre Le Bien commun, le climat et le marché.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.