Tempête Dennis : des lignes d'électricité coupées en raison des fortes rafales de vent
Le littoral français a été frappé par la tempête Dennis dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 février. L'épisode s'est révélé plus puissant que prévu par les météorologistes, avec des rafales à plus de 130 km/h enregistrées notamment dans les Côtes-d'Armor.
À Beaucé, en Ille-et-Vilaine, le toit d'une école a atterri en pleine cour de récréation. Les 170 m² de charpente ont été arrachés par les rafales de vent dans la nuit du 16 au 17 février. Les riverains ont assisté impuissants au passage de la tempête Dennis. "J'ai entendu un grand bruit, et j'ai vu le toit qui était vraiment tout chaviré", explique un homme. À l'intérieur, deux salles de classe ont pris l'eau, faute de plafond. Le maire de la commune est soulagé, les 180 enfants de l'école étaient en vacances.
La ligne de train Nantes-Paris perturbée par la chute d'un arbre
Plus au nord, à Liévin, dans le Pas-de-Calais, une mini-tornade a emporté les toitures d'au moins trois maisons. Les habitants ont dû être relogés. Autre conséquence de la tempête Dennis, le voyage cauchemardesque vécu par les 750 passagers d'un train de la ligne Nantes-Paris. Ils ont fait plus de 15 heures de trajet au lieu de deux. La chute d'un arbre sur une caténaire a privé la ligne d'électricité. "Il n'y avait pas d'eau, pas de nourriture, les toilettes ne marchaient pas", souligne un passager du train. Dans les régions les plus touchées, des équipes travaillent toujours à rétablir les lignes d'électricité, coupées par des chutes d'arbres ou de poteaux.
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