: Vidéo Les experts du GIEC prévoient des inondations plus fréquentes et plus intenses
Les images d'inondations pourraient-elles se multiplier à l'avenir ? C'est en tout cas ce que prévoient les experts du GIEC.
Côte d'Azur en France, Venise en Italie, Kerala en Inde… Les images impressionnantes de ces villes et régions sous l'eau se multiplient.
Combinée aux mouvements naturels des océans, une montée du niveau de la mer de 20 à 30 centimètres pourrait multiplier par deux les inondations côtières dans les tropiques. Selon une autre étude menée par Climate Central, si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter, 300 millions de personnes devraient être inondées au moins une fois par an d'ici 2050. C'est 3,7 fois plus que les précédentes estimations. Même avec des réductions modérées des gaz à effet de serre, plusieurs pays d'Asie devraient être durement touchés dès 2050.
De plus, cette augmentation des inondations pourrait entraîner d'importantes migrations. Rien qu'au Bangladesh, 900 000 personnes devraient migrer d'ici 2050 et 2,1 millions d'ici 2100.
Quelles mesures faut-il adopter ?
Pour se protéger des risques inévitables, le GIEC met en avant plusieurs mesures d'adaptation comme construire des digues, élever la hauteur des bâtiments, construire des maisons flottantes et mieux réguler la construction dans les zones sensibles. Enfin, il est aussi urgent de réduire fortement les gaz à effet de serre d'origine humaine. "Plus on réduit les émission de gaz à effet de serre vite, plus on gagne du temps pour les risques, plus on se donne de la marge de manœuvre pour s'adapter à des changements plus graduels et qui se stabiliseraient", explique Valérie Masson Delmotte, co-présidente du groupe numéro 1 du GIEC.
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