Cyclone Belal : "Restez chez vous, ne sortez en aucune manière", prévient le préfet de La Réunion, qui sera confinée dimanche soir
Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, donne ses consignes à l'approche du cyclone Belal. "Restez chez vous, ne sortez en aucune manière", prévient-il dimanche 14 janvier sur franceinfo. Il appelle la population à se confiner à partir de 20h heure locale (17 heures à Paris). L'île française de l'océan Indien sera placée à ce moment-là en alerte rouge cyclonique. Le préfet invite donc les Réunionnais à "ne sortir sous aucun prétexte", et ce "tant que l'alerte rouge n'est pas terminée", jusqu'à "sans doute" mardi matin. Dès 16h dimanche, l'aéroport de La Réunion ferme jusqu'à nouvel ordre.
Jérôme Filippini craint le passage d'un cyclone "intense qui ressemble à des phénomènes que La Réunion n'a pas connus depuis quelques décennies". Le cyclone Belal risque de "passer très près de La Réunion, voire sur l'île elle-même", alerte le préfet. Les autorités s'attendent notamment à enregistrer "des rafales de vent entre 100 et 150 km/h" près des côtes. Déjà dimanche matin, Jérôme Filippini observe, depuis la préfecture, "des vagues de près de 2-3 mètres". "Tant qu'on n'est pas confiné chez soi, on ne s'approche surtout pas" des bords de l'eau car "on risque sa vie", martèle le préfet.
En attendant ce confinement, les habitants doivent "se tenir informés" de l'évolution de la situation, "vérifier qu'ils disposent de réserves de nourriture, d'un kit médical, d'une radio sans fil ou de stocks de piles". Jérôme Filippini explique qu'ils doivent aussi "consacrer les heures" qui viennent "à vérifier que [leur] domicile est un lieu sûr et si ce n'est pas le cas à trouver le lieu sûr le plus proche, dans leur famille, chez un voisin ou dans l'un des centres d'hébergement ouverts dans chaque commune de l'île".
Le préfet de La Réunion rappelle qu'un lieu sûr est "un lieu en dur [...] qui résiste, dont on a vérifié la solidité des ouvertures, et des fenêtres en particulier". "C'est aussi un lieu éloigné des endroits où il va y avoir des inondations", ajoute Jérôme Filippini.
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