Cet article date de plus de six ans.

Vidéo Ouragan Irma : sur l'île dévastée de Saint-Martin, une saison touristique impossible

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Ouragan Irma : pas de saison touristique pour Saint-Martin
Ouragan Irma : pas de saison touristique pour Saint-Martin Ouragan Irma : pas de saison touristique pour Saint-Martin (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Plus de trois mois après l'ouragan Irma, Saint-Martin se reconstruit doucement et prévoit l'avenir en tenant compte des risques.

À perte de vue, les plages désertes portent encore les stigmates de la furie d'Irma. À Saint-Martin, cette année, il n'y a pas de saison touristique. Pour l'île qui, trois mois et demi après l'ouragan, commence à peine à se reconstruire, il s'agit d'une véritable catastrophe économique. Le Beach Plazza, l'un des piliers du tourisme local, a été déblayé après plusieurs semaines de travaux acharnés, 175 chambres sont inutilisables, des dizaines d'emplois et 8 millions d'euros de chiffre d'affaires sont perdus. Le propriétaire peut compter sur les assurances : deux ans de travaux, mais une reconstruction repensée en tenant compte des dégâts de l'ouragan.

De nouvelles normes d'urbanisme

Le tourisme à Saint-Martin fait aussi vivre des dizaines de PME, plus fragiles. Éric Clément louait six studios de vacances. La structure de ces bâtiments a bougé de 5 centimètres, il attend une réponse depuis plusieurs semaines. Pour l'heure, il vit sur ses économies, mais ne baisse pas les bras : avec quelques employés, il reconstruit son petit restaurant de plage pour lequel il a reçu 20 000 euros des assurances. Une fois terminé, le bâtiment sera entièrement démontable en cas de cyclone. L'île prévoit un nouveau plan d'urbanisme avec de nouvelles normes, plus strictes. Certains s'inquiètent que ces normes finissent par faire perdre aux hôtels leur attractivité et que les touristes ne reviennent jamais.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.