Cet article date de plus de sept ans.

Ouragan Irma : Saint-Martin encore sous le choc

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Ouragan Irma : Saint-Martin encore sous le choc
Ouragan Irma : Saint-Martin encore sous le choc Ouragan Irma : Saint-Martin encore sous le choc
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Deux mois après avoir été dévastée par l'ouragan Irma, l’île de Saint-Martin se relève doucement. Beaucoup d'habitants demeurent au chômage technique, dans l'attente de la reconstruction.

Dans le quartier d'Orléans à Saint-Martin, les enfants jouent dans les débris de frêles maisons éventrées par l'ouragan. Certains habitants campent dans leur jardin, dans des tentes distribuées par des œuvres caritatives. C'est dans ce quartier populaire que vivent Pedro et Ivana Lake.

Hébergés la nuit dans la famille, ils regagnent leur maison chaque matin, mais elle est encore inhabitable. Il leur faut au moins 2 000 euros pour réparer leurs fenêtres et ils ne seront pas faciles à trouver.

60% de chômage en prévision

"Je fais comme je peux, j'achète à manger, ma fille elle va à l'école, donc elle doit avoir ses goûters, de l'eau...", explique Ivana. Pour 60% des sinistrés de l'île, toutes les réparations seront à leur charge. "Nous n'avions pas pris d'assurance, ni pour le cyclone, ni pour rien", poursuit la jeune femme. Dans le quartier d'Orléans, l'eau n'a pas encore été rétablie partout, mais le quotidien s'améliore. Lorsque nous avions rencontré Pedro quatre jours après le passage du cyclone, acheter de l'essence ou même des provisions était une épreuve.

Aujourd'hui, des renforts de gendarmerie patrouillent sans relâche pour dissuader les pilleurs. L'ouragan a détruit les maisons, mais aussi le moyen de subsistance, comme cet hôtel qui sera finalement reconstruit. Les employés seront rassurés. Avant le passage d'Irma, le taux de chômage était déjà de 30%, les autorités pensent qu'ils pourrait monter jusqu'à 60%.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.