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Ouragans : depuis la Guadeloupe, les secours préparent le passage de José après celui d'Irma

Les îles touchées par Irma se préparent au passage d'un nouvel ouragan. José est attendu samedi au large de Saint-Martin et Saint-Barthélémy.

Article rédigé par Jérôme Jadot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Centre opérationnel départemental de Basse-Terre, en Guadeloupe. (RADIO FRANCE / JÉRÔME JADOT)

Une nouvelle angoisse monte parmi les habitants des îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, qui après le passage d'Irma attendent samedi un autre ouragan, José. Il aura certes une intensité plus faible qu'Irma, mais des vents pointant à 150 km/h sont tout de même attendus, et ce nouvel ouragan complique le travail des secours. 

>> José : suivez en direct l'évolution de la situation à Saint-Martin et Saint-Barthélémy

Le centre de crise qui pilote ces opérations est le centre opérationnel départemental de Basse-Terre, en Guadeloupe (C.O.D), installé dans les locaux de la préfecture. Une vingtaine de personnes répondent au téléphone. Représentants de l'armée, de la gendarmerie, des pompiers, des services de santé, ils sont le plus souvent sollicités pour des demandes de transport de personnes ou de matériel.

Les pluies diluviennes, principal risque pour la population

Une équipe de psychologues, sollicitée à Saint-Martin, doit se dépêcher de partir avant l'arrivée de l'ouragan José. Les liaisons maritimes ont été coupées dès jeudi, cela ne tardera plus pour l'aérien.

Le directeur de cabinet du préfet, Loïc Grosse, se veut rassurant : "Irma ayant déjà fortement touché le littoral, il n'y a quasiment plus d'enjeu en termes de population sur cette zone". Pour lui, le risque le plus important est lié aux pluies diluviennes attendues.

On peut avoir des glissements de terrain liés aux pluies diluviennes

Loïc Grosse, directeur de cabinet du préfet de Guadeloupe

Il faut donc vérifier si les abris qui restent sont sûrs pour faire face à cette situation. Les autorités doivent aussi mettre en garde la population, bien souvent privée de radio, télévision ou téléphone.

La ministre des Outre-mer Annick Girardin, également présente au centre de crise, a fait état des difficultés à prévenir les populations sur l'île de Saint-Martin, en l'absence de réseaux de télécommunications, détruits par l'ouragan Irma. "Il faut qu'on puisse toucher tous les habitants, et vous savez qu'il n'y a pas de moyens de communications qui ont été rétablis. Donc on utilisera les moyens que l'on a : des voitures avec des haut-parleurs, les forces qui passeront dans tous les quartiers pour demander aux gens de se protéger et de se rendre dans un certain nombre de bâtiments qui ont résisté à la tempête Irma."

Après le passage de José, la prochaine mission des autorités sera de rétablir les infrastructures, notamment le réseau d'approvisionnement électrique et l'usine de désalinisation de l'eau.

Le reportage de Jérôme Jadot au centre de crise "ouragans" en Guadeloupe
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