Canicule : des effets néfastes pour le travail et les équipements
Si elles compliquent les vacances des Français, les fortes températures ont également un impact sur leur productivité au travail. Elles causent par ailleurs d'importants dégâts de voirie.
Trois vagues de canicule, le mois de juillet le plus chaud depuis 1958 et des conséquences directes sur le quotidien. D’abord, une fatigue globale : au-delà de 33 °C, un salarié perdrait jusqu'à 50 % de sa capacité de travail. Si bien qu'en 2030, la chaleur devrait réduire de 2,2% le total des heures travaillées, l'équivalent de 80 millions d'emplois à temps plein dans le monde. La machine est également au ralenti, à commencer par les trains : 37 °C dans l'air, c'est 55 °C pour les rails en acier, qui se dilatent et déforment la voie, occasionnant de nombreux retards.
Des habitations menacées
Ceux qui produisent leur énergie ne sont pas épargnés pour autant. Cela peut sembler paradoxal, mais les panneaux solaires aussi surchauffent. "Quand la température de surface des panneaux est de plus de 25 °C, le rendement commence à baisser. Il ne baisse pas de manière considérable, mais il baisse. Donc 1 °C supplémentaire, c’est 4-5 % de rendement en moins des panneaux solaires", explique Eric Leser, rédacteur en chef de Transition et Energies. Par ailleurs, la chaleur fragilise les fondations des maisons, causant des fissures géantes. 4,3 millions d’habitations seraient aujourd'hui menacées en France.
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