Météo France prévoit un été "probablement plus chaud que la normale"
L'organisme de prévision souligne une "tendance de fond liée au réchauffement climatique".
Préparez vos tongs. L'été s'annonce chaud, prévoit Météo France, mercredi 31 mai, après les températures record de la fin mai qui ont accentué la sécheresse des sols, surtout dans le nord-est et en Corse. Dans les dernières prévisions saisonnières de l'établissement public, "la probabilité d'observer des températures plus élevées que la normale" concerne pratiquement tout le continent européen. Météo France décrit ainsi un "été probablement plus chaud que la normale".
Cet #été, la probabilité de températures + élevées que la normale concerne pratiquement toute l'#Europe #prévisionssaisonniere #confpresse pic.twitter.com/1KHkuezLl6
— Météo-France (@meteofrance) May 31, 2017
Il s'agit "d'un signal chaud qui se prolonge pour la fin du mois de juin et peut être tout l'été", précise Jean-Michel Soubeyroux, de la direction de la Climatologie de Météo France, à franceinfo. Et "ce n'est pas positif sur le front de la sécheresse", poursuit-il. Pour contrer la sécheresse, quinze départements ont d'ores et déjà pris des arrêtés de restriction d'utilisation de l'eau.
"Les prochaines semaines seront déterminantes"
Dans l'immédiat, Météo France prévoit le retour de précipitations en France pour la fin de la semaine. "Les précipitations des prochaines semaines seront déterminantes pour les Hauts-de-France et le Grand-Est, afin d'éviter une aggravation de la sécheresse sur ces régions", souligne l'organisme de prévision. "La sécheresse des sols est forte dans les Ardennes, en Lorraine, voire exceptionnelle en Corse", où la pluie a été quasi absente depuis début mars, souligne le prévisionniste Etienne Kapikian.
L'Hexagone a connu un déficit pluviométrique proche de 30% sur les six derniers mois. Les pluies début mai ont apporté un peu de répit, mais à partir du 20 mai le thermomètre a grimpé pour atteindre des records. La sécheresse des sols reste cependant moins sévère et aussi plus localisée qu'au printemps 2011, où tout le pays avait été concerné.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.