Sécheresse : des bénévoles tentent de sauver les poissons qui respirent encore
Les incendies sont très nombreux cet été, et la sécheresse n’arrange rien. 93 départements sont désormais touchés et soumis à des restrictions d’eau. Les rivières sont à sec, notamment en Haute-Loire et dans le Gard. Des bénévoles se mobilisent pour sauver les poissons.
L’Arzon (Haute-Loire), un lit de cailloux parsemé çà et là de quelques poches d’eau. La rivière, ici, est quasiment à sec. C'est une catastrophe pour la faune aquatique. Depuis quinze jours, des pêcheurs, des chasseurs, des particuliers tentent de sauver les poissons qui respirent encore. Vite, avant que le manque d’oxygène ne les tue. Les survivants sont emmenés à proximité, dans un point d’eau un peu plus profond.
Capturer les truites et les relâcher en contrebas
Beaucoup sont mal en point. Un crèvecœur pour les pêcheurs, mobilisés un peu partout où les cours d’eau sont touchés par la sécheresse, comme au pied des Cévennes. À partir de 25 degrés, les petites truites ne survivent pas. Il faut donc les capturer, et puis les relâcher en contrebas, là où l’eau est plus fraîche. Cela fait quinze ans que cette pêche dite de sauvetage est pratiquée ici, mais autrefois, elle n’était pas nécessaire avant la fin de l’été.
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