Sécheresse : les restrictions d'eau, un casse-tête pour les communes
Alors que des arrêtés de restrictions d'eau ont été pris sur une grande partie du territoire, les municipalités utilisent le système D pour pouvoir continuer à entretenir leurs plantations.
À Obernai (Bas-Rhin), réputée pour son cadre fleuri, la mairie a été contrainte de cesser d'arroser ses fleurs, à contrecœur, pour respecter les restrictions d'eau. Pire, la municipalité a pris la décision de les arracher lorsqu'elles dépériront. Seules exceptions : les jeunes arbres et les plantes vivaces, qui seront réutilisées à l'automne.
Récupérer l'eau d'une piscine abandonnée
De l'eau pour les espaces verts, le village bourguignon d'Auxonne (Côte-d'Or) a réussi à en trouver dans un endroit inattendu : une piscine abandonnée, jamais vidée. "Ca représente à peu près 900 mètres cubes. Les agents utilisent environ 30 mètres cubes par semaine, donc ça nous laisse quelques semaines devant nous pour compenser le manque d'eau qu'il peut y avoir", explique au micro de France 3 Jacques François Coiq, maire de la commune. Une manière d'affronter la sécheresse, sans eau potable.
Faute d'autres solutions, certaines villes prennent des mesures drastiques comme Saintes (Charente-Maritime), qui appelle ses habitants à se servir en plantes. Et pour les fleurs les moins résistantes, dernière option : en faire des bouquets.
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