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Tempête, inondations : quinze jours de galère pour la Bretagne
Publié le 02/01/2014 13:38
Mis à jour le 06/01/2014 13:30
Temps de lecture : 1min
Neuf départements du littoral atlantique et de Bretagne sont encore placés en alerte météo orange en raison d'un risque de vagues submersives et d'inondations. Retour en images sur une fin 2013 et un début 2014 marqués par des conditions météo extrêmes.
La Bretagne se souviendra de ces fêtes de fin d'année et du début 2014. Depuis plus de quinze jours, la région est victime d'importantes intempéries. Après le passage de la tempête Dirk , juste avant Noël, certaines villes sont toujours noyées sous les eaux , lundi 6 janvier. Le Finistère, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique présentent toujours des risques d'inondations . Retour en images sur quinze journées de galère, entre inondations, vents violents et vagues enragées.
En Bretagne, au moins 120 000 foyers sont privés d'électricité à cause de la tempête Dirk. Les équipes d'ERDF mettent plusieurs jours à rétablir totalement la situation. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)
Une digue résiste aux vagues à Esquibien (Finistère), le 23 décembre 2013. (MAL LANGSDON / REUTERS)
Les éléments se déchaînent à nouveau en Bretagne le 1er janvier 2014. Le Fort de Penthièvre, à Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), est pris d'assaut par la houle. (DAMIEN MEYER / AFP)
Une vague s'enroule autour d'un phare à Audierne (Finistère), le 23 décembre 2013, lors du passage de la tempête Dirk. (MAL LANGSDON / REUTERS)
Certains bâtiments historiques sont victimes de la montée des eaux, à l'instar de la chapelle du Penity à Quimper (Finistère), le 24 décembre 2013. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
A Scaër (Finistère), la crue de l'Isole a arraché des arbres et abîmé des routes. ( MAXPPP)
Les dégâts provoqués par la tempête Dirk contraignent les autorités à fermer plusieurs axes routiers, comme la RN 24 entre Rennes et Lorient, au niveau de Mordelles (Ille-et-Vilaine), le 25 décembre 2013. (MAXPPP)
L'Aulne déborde à Châteaulin (Finistère), le jour de Noël. (FRED TANNEAU / AFP)
Les Côtes d'Armor ne sont pas épargnées par la tempête et les vents violents, comme ici à Belle-Isle-en-Terre, le 24 décembre 2013. (LE SAUX LIONEL / SIPA)
La crue de la Laïta à Qimperlé ravage de nombreuses habitations. Les magasins ne sont pas épargnés. ( MAXPPP)
Sans doute l'image la plus marquante de ces inondations : une maison à moitié effondrée à Quimperlé (Finistère), le 25 décembre 2013. Elle a finalement été rasée. (FRED TANNEAU / AFP)
Le 28 décembre 2013, un homme et son neveu périssent noyés à Plouescat (Finistère). L'oncle est mort en tentant de sauver l'adolescent qui avait été emporté par une vague, près de la digue. (MAXPPP)
Situé en bordure de la rivière d'Auray, le port Saint-Goustan (Morbihan) a les pieds dans l'eau, le 1er janvier 2014. (DAMIEN MEYER / AFP)
Situation identique à Morlaix (Finistère), qui s'est endormie sous une vingtaine de centimètres d'eau, le 1er janvier 2014. ( MAXPPP)
Les vagues submergent une nouvelle fois le port de Ploemeur (Morbihan), le 1er janvier 2014. ( MAXPPP)
En déplacement dans les villes sinistrées de Qimperlé (photo) et Quimper, le 26 décembre 2013, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, reconnaît "une erreur d'appréciation" de l'Etat quant aux risques de crues. ( MAXPPP)
Pas de répit pour les habitants de Quimperlé (Finistère). La Laïta avait atteint, à la pleine mer, une cote de près de 4 mètres, dimanche 5 janvier, noyant à nouveau les quais sous plus d'un mètre d'eau. (MAXPPP)
Alors que l'eau peine à retrouver son niveau normal dans les terres lundi 6 janvier, huit départements du littoral atlantique sont placés en vigilance orange vagues-submersion, dont le Finistère et Morbihan. Ici sur l'Ile-Tudy, le 3 janvier 2014. (FRED TANNEAU / AFP)
Deux digues gonflables d'une centaine de mètres de long ont été installées, lundi 6 janvier, le long du Blavet à Pontivy (Morbihan). Ces digues flottantes remplies d'eau sont censées bloquer l'inondation en redirigeant l'eau. ( MAXPPP)
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