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2,4 millions de doses de médicaments contrefaits vendus sur le net et 55 personnes ont été interpellées.

L'opération "Pangea 4", coordonnée par Interpol, a été menée depuis une semaine. La valeur totale des saisies est de 4,6 millions d'euros. Cinquante-cinq personnes ont été interpellées dans le monde entier.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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50% des médicaments vendus sur Internet sont des contrefaçons (LOIC VENANCE / AFP)

L'opération "Pangea 4", coordonnée par Interpol, a été menée depuis une semaine. La valeur totale des saisies est de 4,6 millions d'euros. Cinquante-cinq personnes ont été interpellées dans le monde entier.

Les médicaments concernés vont des anticancéreux aux antibiotiques, en passant par les antidépresseurs. En France, plus de la moitié des saisies concernent des traitements des troubles de l'érection. Les douanes ont saisi en tout plus de 109 700 médicaments de contrebande dont 90 000 à Roissy. En un an, les chiffres ont augmenté de 21%.

C'est la quatrième année consécutive que cette opération de grande ampleur est réalisée. En 2010, environ 1 million de doses avaient été interceptées. Cette fois-ci, près de deux fois plus de pays ont été mobilisés durant un travail de préparation de plusieurs mois. Fournisseurs d'accès, systèmes de paiements sur Internet ont apporté leur aide : 13 485 sites illicites ont été fermés et 606 publicités en ligne supprimées.

Trafic de Rivotril

Parallèlement à "Pangea 4", un trafic de Rivotril, médicament traitant l'épilepsie, a été découvert sur internet en France. Plus de 500 boîtes ont été interceptées.

Les médicaments proposés en ligne peuvent contenir des substances actives non mentionnées sur l'étiquetage ou être périmés, altérés par des conditions de stockage ou de transports inadaptées. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 50% des médicaments vendus sur internet seraient des contrefaçons.

Pour neutraliser ces réseaux, "nous allons utiliser tous les arsenaux législatifs des pays, avec des poursuites pour fraude, contrefaçon, mise en danger de la vie d'autrui, ou encore publicité mensongère", explique Aline Plançon, chef du service "contrefaçon des produits médicaux" à Interpol. "Mais ça n'est pas suffisant", déplore-t-elle, alors que les sites peuvent rapidement rouvrir : "Il faudrait une législation répressive plus précise".

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