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A Erbil, les frappes américaines rassurent certains habitants

L'aviation américaine a procédé samedi à de nouvelles frappes aériennes dans le nord de l'Irak. Ces frappes rassurent les habitants d'Erbil, la ville kurde menacée par les djihadistes.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Familles chrétiennes réfugiées dans l'église Saint-Joseph à Erbil © Maxppp)

Dans le centre d'Erbil, la vie continue. Au pied de la citadelle classée en juin au Patrimoine mondial de l'Unesco, on se promène en famille, on boit le thé, on se détend. Et les frappes américaines, débutées vendredi, n'y sont pas pour rien, elles rassurent dit cet habitant : "On ne contrôle pas toujours ce que l'on ressent, mais oui les gens se sentent mieux. J'espère que les autres pays, les Etats-Unis, la France, vont aider nos forces en fournissant des armes ".

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"Ils reculent ! Ils reculent !"

L'intervention des Etats-Unis suscite de l'espoir, on croit savoir ici que l'Etat islamique à 40km de la ville jeudi, a cédé du terrain. "Ils reculent ! Ils reculent jour après jour, heure après heure ! Ca va tout changer, à la fin de la semaine prochaine ce sera fini, j'en suis sûr à 100% et vous savez pourquoi ? Parce que les peshmergas se battent avec leur coeur ", explique cet habitant. "Le monde entier se sent mieux, car il y a des entreprises du monde entier au Kurdistan, notamment des compagnies pétrolières, c'est pour cela que le monde entier approuve les frappes américaines ", ajoute-t-il.

A Erbil, certains habitants sont rassurés par les frappes américaines, d'autres restent sceptiques, le reportage de Julie Marie-Leconte

Pas une solution "si l'Etat islamique reste à la frontière"

Mais d'autres habitants sont moins optimistes : "Je crois qu'on ne fait que les stopper, mais on ne les attaque pas vraiment c'est le problème. Il faudrait une solution politique ", dit cet habitant dénonçant une solution uniquement temporaire. "Les gens auront peur, car l'Etat islamique sera à la frontière ". Et d'ajouter : "les combattants de l'Etat islamique sont eux aussi convaincus de défendre une cause juste, et cela les rend très dangeureux ".

Notre envoyée spéciale a pu assister dimanche matin à la messe dans le quartier chrétien d'Erbil, reportage

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