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Affaire Karachi/Takieddine: mes interventions correspondaient à "une mission officielle"

Nouvelle révélation de Ziad Takieddine. Dans Libération, l'intermédiaire, mis en examen dans l'affaire Karachi, explique que ses interventions "correspondaient à une mission officielle", précisant être allé en Libye et en Syrie sur "demande express" de Nicolas Sarkozy et Claude Guéant. Il dément une nouvelle fois avoir pris part à tout financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur.
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takiedine voyage pour la France
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Chaque jour a son lot de nouvelles révélations dans l'affaire Karachi, et en ce moment beaucoup grâce à Ziad  Takieddine. Dans Libération aujourd'hui, l'intermédiaire, mis en examen dans l'affaire Karachi indique que ses interventions "correspondaient à une mission officielle", précisant être allé en Libye et en Syrie sur "demande express" de Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée.

Dans cette interview, Ziad Takieddine remet en cause des propos récent de Claude Guéant. Mi-septembre, le ministre de l'Intérieur avait expliqué qu'il avait rencontré Ziad Takieddine dans le cadre de son rôle d'intermédiaire dans le contrat Miksa de surveillance des frontières de l'Arabie saoudite. "Il était mandaté par
l'Arabie Saoudite", avait déclaré le ministre. "Quand je parle des
relations avec l'Arabie Saoudite, si je n'avais pas eu l'accord de M. Guéant
d'intervenir sur le contrat Miksa, je n'aurais rien fait" déclare pour sa part l'intermédiaire.

Dans cet entretien, Ziad  Takieddine dément une nouvelle fois avoir pris part à tout financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, via des rétro-commissions sur des contrats d'armement.

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