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Afghanistan : dans le chaos des évacuations à l'aéroport de Kaboul

Publié Mis à jour
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Afghanistan : dans le chaos des évacuations à l'aéroport de Kaboul
Afghanistan : dans le chaos des évacuations à l'aéroport de Kaboul Afghanistan : dans le chaos des évacuations à l'aéroport de Kaboul (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, L. Chaussoy, M. Behboudi, A Da Silva
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L'évacuation de dizaines de milliers de personnes à l'aéroport de Kaboul est loin d'être achevée. La situation tourne parfois même au chaos, Joe Biden parlant d'une opération incroyablement difficile et dangereuse. Mais pourquoi ces transferts sont-ils si compliqués ?

Aucun répit aux abords de l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan, où des milliers d'Afghans restent massés dans l'attente désespérée de pouvoir fuir. Les évacuations tournent au chaos : pour canaliser les mouvements de foule, les soldats américains et britanniques, dépassés, sont obligés d'user de tirs de sommation. "Les gens s'énervent car ils n'ont pas les bons documents, ils savent que leurs chances sont minces", résume Daz Mc Mahon, un soldat britannique. Ceux qui parviennent à rentrer doivent encore s'armer de patience. "Il y a des milliers de gens comme nous, qui ont dormi devant l'entrée de l'aéroport", témoigne le journaliste afghan Baktash Rawesh.

Face aux images de chaos, l'armée américaine a répliqué, en publiant des photos de soldats prenant soin d'enfants afghans confiés par des familles désespérées.

Des problèmes d'identification

Joe Biden a tenté d'expliquer la lenteur des évacuations. "C'est l'une des opérations d'évacuation aérienne les plus difficiles de l'histoire. Je ne peux pas faire de promesse sur l'issue finale de l'opération, ni garantir qu'elle sera sans perte", a déclaré le président américain, vendredi 21 août. La principale difficulté pour les forces occidentales consiste dans la vérification de l'identité des candidats au départ. "Il y a un défi sécuritaire parce que, bien évidemment, il convient de ne pas rapatrier des personnes qui, à terme pourraient nous nuire", explique Philippe Cholous, ancien commandant des forces françaises de contre-insurrection afghane.

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