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Afghanistan : Emmanuel Macron dit vouloir protéger l'Europe "des flux migratoires irréguliers importants", tollé à gauche

"L'Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle", a aussi affirmé le chef de l'Etat lors de son intervention.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le président français, Emmanuel Macron, s'exprime sur la situation en Afghanistan depuis le fort de Brégançon (Var), le 16 août 2021. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Quelques petites phrases qui provoquent une vive polémique. Lors de son allocution télévisée, lundi 16 août, sur la situation en Afghanistan, où les talibans ont repris le pouvoir, Emmanuel Macron a dit vouloir porter une initiative européenne visant à se "protéger des flux migratoires irréguliers importants" qui "nourrissent les trafics de toute nature"

"L'Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle", a aussi affirmé le chef de l'Etat lors de son intervention, tout en assurant que "la France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés".

Le mot-dièse #EmmanuelLePen partagé sur Twitter

Ce passage de son intervention a fait réagir sur les réseaux sociaux. En quelques heures, le mot-dièse #EmmanuelLePen, en référence au nom de famille de la dirigeante du parti d'extrême droite le Rassemblement national, s'est hissé en deuxième place des sujets discutés sur Twitter en France. 

Plusieurs responsables politiques ont également réagi, comme la socialiste Audrey Pulvar, estimant qu'avec cette remarque, "la droite reste de droite". De son côté, Yannick Jadot s'est dit sur Twitter "sidéré" : "La France et l’UE peuvent faire tellement mieux !"

"Ecœurant", a estimé pour sa part Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, également sur le réseau social. "La France doit prendre sa part", a quant à lui estimé Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts.

Le chef de l'Etat a réagi en fin de soirée à la polémique naissante, estimant que certains voulaient "détourner" ses propos. "La France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont le plus menacés", a-t-il une nouvelle fois promis.

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